RésuméEpicure, Descartes, Kant appartiennent à une même lignée philosophique, l' intuitionnisme. Par leur méthode; ils ne séparent pas la vérité des precédés par iesquels on parvient à elle et, de façon plus ou moins directe, ils restreignent la validité du tiers‐exclu et des preuves par l' absurde. Par leur anthropologic: en revendiquant passionément la liberté. Par leur théodicée: en conciliant de façon originale mécanisme et finalité, celle‐ci étant posée en vertu' une sorte d' acte de foi rationnelle mais conservant son (...) impénétrabilitéà la raison. (shrink)

On trouvera ici l’édition critique de la conclusion générale, restée inédite, des deux tomes de La Philosophie de l’algèbre. Vuillemin y décrit d’abord les deux révolutions successivement survenues en algèbre : le passage, décrit dans le tome I, de l’Algèbre cartésienne des équations à l’Algèbre des structures exemplifiée dans la théorie de Galois, puis le passage de celle-ci à l’Algèbre de l’algèbre chez Dedekind et Birkhoff. Un renouvellement parallèle peut donc être attendu dans la philosophie théorique : après la (...) mathesis universalis de l’âge classique, qui transposait les méthodes des mathématiques classiques, puis celle de la phénoménologie, qui importait en philosophie l’idée de structure, il reste à mener en philosophie une nouvelle révolution, qui fonde l’analyse des structures dans une critique préalable de la raison. Ce texte est suivi d’une notice de Gudrun Vuillemin-Diem décrivant les manuscrits de la deuxième partie de La Philosophie de l’algèbre. (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Préface La section de la ligne dans la République (VI 509d 26-28) Le problème de la mesure dans la perspective de l'Être et du non-Être Sur les principes des mathématiques chez Aristote et Euclide (...) Sur la définition euclidienne de la droite L'analyse et la synthèse selon Ibn al-Haytham Histoire de la théorie des parallèles Implicit versus explicit geometrical methodologies: The case of construction Descartes and Galileo: The quantification of time and force L'analogie et la pensée mathématique La naissance du projectif L'usage philosophique des mathématiques au XVIIesiècle Pages de fin. (shrink)

Introduction Première partie – Réflexions sur le développement de la théorie des équations algébriques Section première. Les règles de la méthode Chapitre premier. Le théorème de Lagrange Chapitre II. Le théorème de Gauss Chapitre III. La « méthode générale » d'Abel : preuves « pures » et démonstrations d'impossibilité Chapitre IV. La théorie de Galois Section deuxième – Mathématique universelle Chapitre V. La théorie de Klein Chapitre VI. La théorie de Lie Conclusion. La mathématique universelle Notes Note I. Sur la (...) notion mathématique de l'infini Note II. Sur les constructions géométriques dans les Eléments d'Euclide Note III. Le « principe des relations internes » Bibliographie. (shrink)

Article SUR LA DIFFERENCE ET L’IDENTITE DES METHODES DE LA METAPHYSIQUE ET DES MATHEMATIQUES CHEZ DESCARTES ET LEIBNIZ ET SUR LA CONCEPTION CLASSIQUE DES PRINCIPES DE CAUSALITE ET DE CORRESPONDANCE was published on January 1, 1961 in the journal Archiv für Geschichte der Philosophie (volume 43, issue 3).

Deux difficultés arrêtent dans l’étude de la théorie kantienne de l’espace. La première porte sur la signification intrinsèque de cette théorie et la seconde sur la possibilité de la mesurer à la Théorie des groupes de mouvements.

1 [Manuscrit 8*.9] [1] Qu’on tente de déterminer par l’expérience le point de rupture entre l’animal et l’homme : tous les vivants possédant à quelque degré des formules élémentaires qui permettent de percevoir le milieu, de réagir à ses sollicitations et de s’adapter à ses exigences, on cherchera un critère dans les manifestations d’une organisation plus complexe. Mais, observé du dedans ou du dehors, l’homme lui-même ne laisse pas apercevoir d’une façon précise et directe comment se fait le...

SummaryA general definition is given of what is comicality. Molière's Misanthrope then appears as a comedy on comedy. It is because of his universal and indignant censure of laugh that Alceste is ridiculous.

RésuméA partir ?une expérience de mécanique quantique, on pose la question de la table des catégories requises et ľon esquisse la comparaison entre trois tables de catégories: celle ? Aristote, celle de Kant et celle de Dirac. On tente ? analyser ce qu'a de spécifique le concept contemporain ?être‐en‐puissance compareéà son homologue aristotélicien pour caractériser l'état ? un système physique.SummaryStarting from a mechanical quantum experiment, the table of categories required is questioned and the comparison of three tables of categories, those (...) of Aristotle, Kant and Dirac, has been sketched in. The author attempts to analyse what is specific in the contemporary concept of “power potential” compared with its corresponding homologue in the Aristotle approach in order to characterise the state of a physical system. (shrink)

[1] Les paléontologues constatent que, mesuré en genres, le taux d’évolution de nos ancêtres et collatéraux directs a été exceptionnellement rapide. En 160 millions d’années, on compte seulement huit genres d’ammonites. Il faut encore 60 millions d’années pour huit genres de chevaux, mais il n’en faut plus que 12 millions pour quatre genres d’hominoïdes et un seul, le dernier, pour trois genres d’hominidés. Pour expliquer une telle accélération, on suppose que la sélection a dû agir sur un no...

ResumeUn énoncé p est nécessaire, selon Chrysippe, si et seulement si p est vrai et si, étant susceptible ?on;être faux, les circonstances extérieures s'opposent à ce qu'il soit faux. On s'appuie sur cet éclaircissement pour construire le carré ou plutôt les deux carres des modalités. Ce qu'il y a de spécifique dans la logique de Chrysippe, c'est que du nécessaire àľimpossible que non la conséquence est valide, mais qu'il n'en va pas de même pour la conséquence converse.SummaryA sentence p is (...) necessary, according to Chrysippe iff p is true and, p being susceptible of being false, the external circumstances prevent it from being false. This explanation is used in order to construct the modal square or rather the two modal squares. Something is specific in the Chrysippean logic: from the necessity of p we may validly conclude that it is impossible that not p, while the converse conclusion is not valid.ZusammenfassungNach Chrysipp ist ein Satz p dann und nur dann notwendig, wenn p wahr ist und falls p falsch sein könnte, die äusseren Umstände verhindern, dass p falsch ist. Auf diese Bestimmung aufbauend wird das Quadrat – oder werden vielmehr die beiden Quadrate – der Modalitäten konstruiert. Das Besondere an Chrysipps Logik lässt sich daran erkennen, dass von der Notwen‐digkeit von p auf die Unmöglichkeit von nicht‐p geschlossen werden darf, nicht aber umgekehrt. (shrink)

RésuméOn examine ?on;abord les termes explicites et implicites du contrat de justice selon Rawls. Ensuite on rappelle ľinterprétation ‘procédurale’ que ce dernier donne de ľautonomie kantienne et ľon montre ľinanité de cette interprétation. Cependant la doctrine de Rawls exprime avec bon‐heur une conception sceptique de la justice.SummaryAfter a short examination of the explicit and implicit contract of justice according to Rawls, the reasons afforded by him to give a Kantian foundation to the contract are recalled and rebutted. However Rawls's doctrine (...) remarkably expresses the main argument of a sceptical conception of justice.ZusammenfassungNach einer kurzen Untersuchung des expliziten und impliziten Begriffs des Gesellschaftsver‐trages, wie Rawls ihn versteht, wird die besondere Interpretation erOrtert, die er vom Kantschen Autonomiebegriff gibt. Es wird gezeigt, dass diese unzutreffend ist und dass Rawls Lehre eher auf eine skeptische Auffassung der Gerechtigkeit zutrifft. (shrink)

This volume contains the new version of Jules Vuillemin's Five Studies on Aristotle, which first appeared in 1967. Topics include: the types of analogy in Aristotle and Thomas Aquinas; the economy of the Categories and their logical articulation; the legitimacy of the refutations by the regression towards the infinite; the Aristotelian concept of knowledge as relationship; the structure of the proofs for the existence of the Prime mover. French text.

1 [Manuscrit 8*.9] [1] Qu’on tente de déterminer par l’expérience le point de rupture entre l’animal et l’homme : tous les vivants possédant à quelque degré des formules élémentaires qui permettent de percevoir le milieu, de réagir à ses sollicitations et de s’adapter à ses exigences, on cherchera un critère dans les manifestations d’une organisation plus complexe. Mais, observé du dedans ou du dehors, l’homme lui-même ne laisse pas apercevoir d’une façon précise et directe comment se fait le...

[1] Les paléontologues constatent que, mesuré en genres, le taux d’évolution de nos ancêtres et collatéraux directs a été exceptionnellement rapide. En 160 millions d’années, on compte seulement huit genres d’ammonites. Il faut encore 60 millions d’années pour huit genres de chevaux, mais il n’en faut plus que 12 millions pour quatre genres d’hominoïdes et un seul, le dernier, pour trois genres d’hominidés. Pour expliquer une telle accélération, on suppose que la sélection a dû agir sur un no...